mardi 31 mai 2016

Un joli coup de cœur pour

La vérité sur l'affaire Harry Québert

Joël Dicker

Résumé :

À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois. Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?


Mon avis :

Ce livre, à un moment, on le voyait partout!! Des coups de cœur par ci des coups de cœur par là, encensé par la critique! Je n'ai donc pas su et pas voulu résisté à Joël Dicker qui avait déjà écrit les derniers jours de nos pères mais que je découvrais avec la vérité sur l'affaire Harry Québert. Fidèle à ma crainte d'être déçue parce que je m'en serais faite une image trompeuse, il a donc passé quelques mois au chaud dans ma bibliothèque accompagné d'autres acolytes (Pandémia et muchachas notamment ses plus proches amis, leurs conversations ont du être étranges!)


Revenons-en au sujet principal, je l'ai sorti de la bibliothèque en espérant tomber sur une pépite. Les premières pages lues, je m'arrête un peu, le style est sympa mais j'ai du mal à rentrer dans l'histoire. Quelques pages plus tard, je lis "Nola chérie" "Harry Chéri" aïe aïe grosse déception en vue ? Et miraculeusement ou pas, quelque chose se passe JE suis entraînée dans l'enquête de Marcus Goldman. Qui est Nola ? C'est ce qu'il tente de découvrir mais son enquête ne se limite pas à la personnalité et au passé de cette jeune fille aux apparences sans histoire ! Qui est Harry ? Est-il le maître vénéré et idolâtré qu'il connait ? Les habitants d'Aurora en savent-ils plus qu'ils ne le prétendent ?


J'ai adoré les rebondissements à répétition, l'affaire est tellement plus complexe qu'elle ne paraît. Je me suis prise d'affection pour certains personnages et j'ai aimé la fin ou l'auteur nous emmène.

Les grands préceptes de Harry Québert, qui m'ont un peu ennuyée au début m'ont happée par la suite et j'étais curieuse de connaitre le prochain.

L'alternance des récits est bien réalisé et nous plonge dans une bonne dynamique. Les dernières 200 pages je n'arrivais pas à lâcher ce livre. Je ne pouvais pas abandonner Marcus au cœur des doutes et du dénouement de l’enquête.


Ce livre est un petit coup de cœur, même si au départ je n'arrivais pas à accrocher, j'ai tellement été captivé par l'histoire, par Aurora et ses habitants que je lui pardonne tout! L'auteur met en place tous les éléments, ce qui prend du temps. Le monde de l'édition, la relation maître élève, l'amitié, l'amour, l'enquête policière. Beaucoup de thèmes sont abordés et il faut planter le décor!


Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ces 665 pages, 31 chapitres ante chronologique où vous accompagnerez Marcus Goldman dans la réalisation de son livre, livre que vous serez d'ailleurs en train de lire.




C'est un très bon livre qui mérite son succès et récompensé entre autres par 2 prix en 2012 : le grand prix du roman de l'Académie française et le prix Goncourt des lycéens.


Un des conseils d'Harry Québert à Marcus :
"Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé."
Je me reconnais tellement dans cette description pour toutes les fois où je referme un livre que j'ai aimé.



Ma note : 18/20

Pour vous c'est un coup de cœur ? Avez-vous lu son nouveau livre ? Le livre des Baltimore. ( Ma chronique est par ... ici )


lundi 30 mai 2016

Envie d'une dystopie sympa ?


In the After

Demitria Lunetta


Résumé :

Ils entendent le plus léger des bruits de pas…

Ils sont plus rapides que le plus dangereux des prédateurs…

Et leur traque ne prendra fin qu’à votre dernier souffle !


Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ?


Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer !



Mon avis :



Encore une dystopie intéressante. Si vous aimez ce genre littéraire, je vous la conseille !


Au début, j'ai eu un peu peur du sentiment de déjà vu ou déjà lu mais j'ai accroché très vite au personnage d'Amy, de sa perception et sa peur très juste, crédible. Très vite, on rencontre Baby, une petite fille à laquelle il est difficile de ne pas s'attacher. Le mystère qu'il règne autour de son personnage est palpable et nous accroche à poursuivre l'aventure avec nos deux héroïnes.J'ai beaucoup aimé le moyen de communication et l'attachement entre ces deux personnages.


Le livre est divisé en 2 parties. La première, on évolue avec Amy et Baby qui se créent tout un mode de vie ou plutôt de survie. L'auteur arrive à créer un climat stressant dans lequel j'ai réussi à m'immerger. C'est ma partie préférée.


La deuxième partie, Nos deux personnages rencontrent d'autres survivants et là on entre dans une nouvelle dynamique. Certaines coïncidences m'ont un peu dérangée (je ne peux pas trop vous en dire sans risquer de vous spoiler) et qui m'amènent à imaginer dans le second tome retrouver une nouvelle coïncidence. Je ne dois pas être très claire mais je vous en reparlerai une fois le tome 2 englouti !

Par contre, j'ai apprécié la direction que prend l'auteur avec ces créatures et me laisse présager une suite prometteuse. Pour conclure, In the After est une bonne dystopie et en terminant celui-ci on a envie de se plonger dans le prochain!

L'avez-vous aimé? Avez-vous déjà lu la suite In the End ? Qu'en avez-vous pensé ?



La suite prochainement en chronique sur le blog....


Ma note : 17/20

jeudi 26 mai 2016

On frissonne avec ...


Juste une ombre

Karine Giebel


Résumé :

Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour... Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard... Tu commandes ? Apprends l'obéissance. Tu méprises ? Apprends le respect. Tu veux vivre ? Meurs en silence...

Mon avis :

J'aime beaucoup les thrillers mais je suis assez exigeante donc j'ai tendance à mettre la barre assez haute. J'aime beaucoup Franck Thilliez ( des chroniques à venir bientôt .... )et j'ai découvert Karine Giebel dans un salon du policier alors que je venais faire dédicacer un de mes livres de Franck Thilliez et il y avait foule pour Karine Giebel et honte à moi je ne la connaissais pas ! Comme vous voyez, j'ai rattrapé mon ignorance avec ce thriller juste une ombre et c'est une belle découverte...

Le personnage de Cloé est très antipathique et j'avais peur de ne pas réussir à m'attacher suffisamment à elle pour ressentir ses peurs et vivre dans l'angoisse qu'elle ressentait. Erreur, donc déjà bravo à l'auteur pour ça!
Les phrases sont courtes, on se plonge rapidement dans le climat mais pourtant j'ai quand même trouvé quelques longueurs. 
Un autre personnage, l'inspecteur Gomez m'a plus convaincu mais j'aurais souhaité que le lien entre Cloé et lui se fasse plus tôt dans l'histoire.
Pour le suspense ensuite, tout au long du livre, on doute! Est-ce que Cloé est juste parano ou lui veut-on réellement du mal? J'avais quand même deviné l'issue mais j'ai eu un doute jusqu'à la fin et la fin, parlons-en ! Là c'est une affaire de goût mais moi elle m'a plu! Quand j'ai refermé le bouquin... j'en frissonne encore!

Karine Giebel ? Est -ce que j'en lirais d'autres ?
Un grand oui ! ce n'est pas mon thriller préféré mais je suis sûre que je vais découvrir de terrifiants thrillers dans ses livres! Par moment, je me disais :"Ah non! elle a pas fait ça quand même ???" J'ai été triste, en colère, j'ai douté et c'est exactement ce que je recherche dans des thrillers !

Karine Giebel, vous aimez ? Quel est votre préféré ?


Connaissez-vous Vermeer ?

La jeune fille à la perle

De Tracy chevalier


Résumé :

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives. 

Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. A mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...

Mon avis :

Tracy Chevalier m'a fait plonger dans le XVII ème siècle à la rencontre du peintre Vermeer. Alors de ce peintre je ne connaissais pas grand chose hormis cette peinture :


D'ailleurs, j'aime la douceur, la vie et le mystère qui découlent de cette oeuvre.

Peu de choses nous restent de la vie de Vermeer, on ne connait pas beaucoup de détails sur sa vie ce qui a pu laisser une belle place à l'imagination de l'auteur. Le personnage de Griet est donc fictif mais on ressent que Tracy Chevalier a fait un vrai travail d’enquête et d'historienne pour coller aux faits réels et connus.

Il se passe peu de choses dans ce livre. Ne vous attendez pas à du suspense ou de l'action. C'est une lecture tranquille. On se laisse bercer par la plume de l'auteur que j'ai aimé découvrir. Griet m'a émue, la femme de Vermeer m'a agacée et Vermeer m'a intriguée.  J'ai aimé le choix de l'auteur de partir sur cette relation ambiguë entre Griet et le peintre. Cela rajoute de la profondeur et du mystère dans l'histoire.

L'idée de partir du tableau pour écrire son roman me plaît beaucoup aussi et m'a interpellée.
Quand j'ai refermé ce livre, j'étais certaine d'en lire d'autres du même auteur 
et j'ai aussi eu envie de poursuivre ma découverte en menant quelques recherches sur Vermeer. 

Même sans connaitre Vermeer, Elle, vous la reconnaissez certainement....

Ma note: 17/20

Comme j'aimerais découvrir d'autres livres du même auteur, partagez moi vos coups de cœur !!

une belle histoire

Il était une lettre

Kathryn Hughes



Résumé :

Tina est malheureuse auprès d'un mari trop porté sur la boisson et souvent violent. Le week-end, pour ne pas être à ses côtés, elle se réfugie dans une boutique caritative où elle est vendeuse bénévole. C’est alors que sa vie bascule lorsqu'elle y découvre une lettre dans la poche d'un vieux costume. Cette lettre n'a jamais été ouverte, le timbre n’est pas cacheté et elle date de septembre 1939 : c'est une demande en mariage.

Très émue que la destinataire n’ait jamais reçu cette demande, Tina va mener l'enquête et découvrir l'histoire bouleversante d'un amour impossible… Celui de Chrissie, jeune sage femme de 17 ans qui tombe éperdument amoureuse du jeune séducteur de son quartier, malgré les réticences de son père, un médecin très strict. La guerre finit par exploser et son grand amour est contraint de partir au front, la laissant enceinte, et seule face à ce secret honteux qui va faire exploser sa cellule familiale.

Pendant que Tina poursuit ses recherches, elle découvre qu’elle aussi est enceinte, mais d’un homme qu’elle n’aime plus. Elle décide d’essayer de retrouver à tout prix Chrissie et son enfant, en espérant ainsi redonner du sens à sa vie.

Mon avis :

Tout d'abord, je trouve la couverture magnifique. Je ne sais pas me l'expliquer mais le jeu de couleur (beaucoup plus parlant en vrai), ces lettres, ce ruban, c'est un livre que je trouve très beau et qui me laissait promettre une belle lecture.

La couverture n'était pas trompeuse, j'ai passé un agréable moment avec Chrissie et Tina. 
Tina souffre d'un mari violent et son seul moment de répit est son travail de bénévole dans une boutique caritative de vêtements. Le jour où elle découvre une lettre jamais ouverte, son destin se lie à tout jamais à celui de Chrissie. A un moment de sa vie où Tina est fragile, elle va se plonger dans une touchante histoire d'amour balayée par la guerre et l'entourage familiale. Elle va donc mener des recherches pour réparer si elle le peut cet amour mais aussi un peu d'elle même.

On alterne sur l'histoire de Tina, femme vivant sous les coups de son mari violent et sur l'histoire de Chrissie, cet adolescente de 17 ans. Les deux textes sont équilibrés. On est entraîné par le suspense des recherches de Tina et j'ai bien aimé l'acheminement réalisé par l'auteur pour faire la jonction entre ses 2 personnages.

Une lecture touchante et émouvante. Ce n'est pourtant pas un coup de cœur étant donné que par moment on se retrouvait confronter à certains clichés et que le récit se déroulait sans trop de surprise mais au final l'auteur a quand même réussi à m'embarquer dans l'histoire de ses deux vies bousculées et entremêlées.

Ma note : 17/20





un livre poétique


Certaines n'avaient jamais vu la mer

Julie Otsuka




Résumé :

Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l'Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration.
C'est après une éprouvante traversée de l'Océan pacifique qu'elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
À la façon d'un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées... leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et la détention dans les camps d' internement – l'État considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.

Citation :

Sur le bateau nous étions presque toutes vierges. Nous avions de longs cheveux noirs, de larges pieds plats et nous n’étions pas très grandes. Certaines d’entre nous n’avaient mangé toute leur vie durant que du gruau de riz et leurs jambes étaient arquées, certaines n’avaient que quatorze ans et c’étaient encore des petites filles. Certaines venaient de la ville et portaient d’élégants vêtements, mais la plupart d’entre nous venaient de la campagne, et nous portions pour le voyage le même vieux kimono que nous avions toujours porté – hérité de nos sœurs, passé, rapiécé, et bien des fois reteint. Certaines descendaient des montagnes et n’avaient jamais vu la mer, sauf en image, certaines étaient filles de pêcheur et elles avaient toujours vécu sur le rivage. Parfois l’océan nous avait pris un frère, un père, ou un fiancé, parfois une personne que nous aimions s’était jetée à l’eau par un triste matin pour nager vers le large, et il était temps pour nous, à présent, de partir à notre tour.

Mon avis :

La narration est assez surprenante puisque nous ne suivons pas un personnage mais c'est la voix de toutes ces femmes japonaises arrivées aux Etats-Unis que nous entendons! C'est un peu particulier et déstabilisant au départ mais finalement je m'y suis habituée et j'ai réussi à m'émouvoir sur la vie souvent difficile de toutes ces femmes. A mon avis, on aime ou on aime pas le style. Pour ma part ça a fonctionné. Cette originalité apporte de la poésie et une douceur dans des histoires généralement dures.
Ces femmes ont quitté leur pays pour trouver un mari avec une bonne situation que les marieuses leur ont trouvé. En arrivant, c'est la désillusion et c'est leur quotidien que l'on va suivre avec ce livre. 
Le livre est assez court (environ 150 pages) et il me laisse malheureusement sur ma faim. 
Qu'est-ce qu'il leur arrive après ? Je ne connaissais pas du tout cette part de l'histoire américaine donc je ne m'attendais pas à cette déportation de la population japonaise victime de Xénophobie pendant la seconde guerre mondiale, et contrainte de tout abandonner lors de rafles pour vivre dans des camps dits de relocalisation. (Ça ne vous rappelle rien ?)
J'ai donc fait quelques recherches une fois le livre terminé pour mieux comprendre l'histoire de cette communauté japonaise. Visiblement, seulement 38% des japonais internés étaient des japonais de première génération et donc 62% des japonais de seconde génération. Un acharnement basé sur la peur s'est déversé sur cette population et c'est une tranche de l'histoire qui reste bien méconnue.

J'ai donc apprécié ma lecture et le style a fini par me convaincre. J'ai aimé le parti pris par l'auteur de nous faire entendre ces voix à l'unisson. Mais je regrette cette fin mais qui m'a quand même amenée à faire mes propres recherches pour mieux comprendre.

Ma note : 16/20

mercredi 25 mai 2016

Mon coup de cœur de tous les temps ---------->

Des fleurs pour Algernon

Daniel Keyes


Résumé :

Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit employé dans une boulangerie. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jours les facultés supérieures d'Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d'un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l'état de bête...

Mon avis :

Des fleurs pour Algernon a été écrit en 1966. 50 ans déjà et c'est un livre qu'on peut classer d'intemporel et qui n'a pas pris une seule ride! 
Ce livre c'est une pépite! Pour ceux qui seraient effrayés par l'étiquette Science-fiction, ne vous arrêtez pas là, vous manqueriez une lecture incroyable. 
Pas d'extra-terrestre ici, ni de monde étrange. Daniel Keyes nous fait connaitre Charlie Gordon, adulte simple d'esprit avec un travail, des amis. Sa vie va bousculer à cause de, ou grâce à ( à vous de juger) Algernon, petite souris de laboratoire, cobaye d'un traitement pour augmenter l'intelligence. Les résultats sont là, on passe donc à l'expérimentation sur des humains et c'est Charlie Gordon qui va être sélectionné. Sa vie va basculer et c'est son évolution qu'on va vivre avec lui tout au long du livre.
La narration est sublime. Ce sont les carnets de notes de Charlie qui sont juste incroyables puisqu'au départ on a un nombre de fautes par ligne effroyable et au fur et à mesure, progressivement son orthographe, sa syntaxe, son vocabulaire évoluent. C'est subtil et on découvre le monde par les yeux de Charlie.
On s'attache forcément à ce personnage. On passe par beaucoup d'émotions dans ce livre. On est touché, ému, triste, heureux, parfois en colère. 
Il s'agit d'une belle prise de conscience sur la société et à nous d'en tirer certaines réflexions ! L'intelligence fait-elle de nous des êtres meilleurs ? L'intelligence fait-elle notre bonheur ?

Il faut vraiment avoir lu ce livre au moins une fois dans sa vie de lecteur et sincèrement foncez et régalez-vous!!

C'est le seul livre de Daniel Keyes que j'ai lu donc si vous en connaissez d'autres, venez me dire lesquels et si vous les avez appréciés !!


Note : 20/20

Un livre éprouvant pour le témoignage bouleversant de Robbie Garner

Personne n'est venu

Toni Maguire
Robbie Garner


Résumé :

Robbie est né à Jersey il y a 56 ans. Alors qu’il n’a que 5 ans, il assiste au suicide par pendaison de son père. Le même jour, sa mère, alcoolique, décide de le placer, ainsi que ses trois frères et sœurs. En quelques heures, le monde qu’ils avaient toujours connu s’effondre brutalement. Robbie et son petit frère Davie sont envoyés au Sacré-Cœur, un orphelinat pour les enfants de moins de 12 ans, tandis que leur frère aîné intègre l’orphelinat Le Haut de la Garenne. Quant à leur petite sœur, elle disparaît. Les garçons ne la reverront jamais.
L’orphelinat du Sacré-Cœur, dirigé par des sœurs, est en apparence un endroit paisible. Pourtant, on y commet les abus les plus inimaginables... Privations, sévices physiques, humiliations… Robbie et Davie ont hélas rejoint les rangs de ces enfants sans défense, ceux dont personne ne se soucie. Plus tard, les deux frères seront transférés au Haut de la Garenne, où des surveillants pervers et violents organisent des orgies sexuelles d’une violence inouïe, en toute impunité. Certains enfants, à bout, se suicident… quand d’autres ne disparaissent pas tout simplement.
C’est la médiatisation brutale de l’affaire de l’orphelinat de Jersey en 2007 qui a brusquement fait jaillir les terribles souvenirs de Robbie Garner, et qu’il raconte dans Personne n’est venu.

Mon avis :

Je ne peux pas dire que j'ai aimé ce livre tant les actes décrits sont abominables, cruels, inhumains que l'horreur me faisait craindre de tourner la page suivante et de découvrir encore bien pire. Âmes sensibles s'abstenir ! 
On lit et on se retrouve spectateur impuissant face à la vie terrible de Robbie Garner. J'ai eu le cœur serré et l'estomac noué tout du long en me disant mais il va bien falloir que quelqu'un agisse ! Comment a-t-on pu laisser des endroits comme celui-ci exister et s'en prendre à des jeunes enfants déjà malmenés par la vie ?
Ce témoignage est poignant et on ne peut qu'être admiratif pour cet enfant devenu adulte en traversant tant d'horreur et en côtoyant tant d'individus dénués d'humanité.

Bref, une lecture bien éprouvante. Il y a des livres qu'on oublie pas et je n'oublierai jamais Robbie Garner et ses frères !

Je ne mets pas de note puisque c'est un témoignage.

U4 : La saga à 4 plumes

U4
Vincent Villeminot


Résumé ( éditeur ) :

Cela fait 10 jours que le virus U4 accomplit ses ravages. Plus de 90% de la population mondiale est décimée. les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde dévasté, Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaître, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre, et pourront-ils changer le cours des choses ? 

Stéphane est la fille d'un célèbre épidémiologiste lyonnais. Convaincue qu'il a survécu à l'épidémie, elle ne veut pas rejoindre le groupe d'adolescents qui s'organisent pour survivre. Si son père ne revient pas ou si les pillards qui contrôlent le quartier arrivent avant lui, son dernier espoir résidera dans un rendez-vous fixé à Paris.


Mon avis :

Stéphane est l'un des 4 livres de la saga U4 écrit à 4 plumes. 4 auteurs français pour 4 personnages évoluant dans un même monde à la même période. Voilà ce qui m'a décidé entre autres à me plonger dans cette saga. J'ai trouvé l'idée très intéressante et la difficulté pour les auteurs de faire coïncider leurs personnages entre eux a du être source de casse tête par moment.





Pour l'univers, on se retrouve principalement en compagnie d'adolescents seuls rescapés d'une épidémie ayant décimée 90% de la population mondiale. Ces jeunes doivent donc essayer de survivre malgré leurs différences avec tous un espoir qui n'est peut être pas si éloigné.

J'ai commencé la saga par Stéphane, complètement au hasard. Ce n'est pas évident de choisir par quel personnage commencer mais finalement on entre dans le jeu des auteurs. Ce personnage m'a plu, j'ai aimé son caractère et ses contradictions. L'auteur nous plonge dans un climat de tension. J'ai réussi à rester dans cette ambiance tout au long du livre et ça bravo à l'auteur parce que c'est pas évident de maintenir un tel climat sur la longueur.
Autre point positif, l’interaction avec les autres personnages de l'aventure Jules, Yannis et Koridwen. Savoir que ces moments vécus par Stéphane seront racontés avec un autre point de vue et par un autre auteur a aiguisé ma curiosité et j'ai trouvé ça très ludique finalement.

En point négatif : je dirais que j'aurais souhaité avoir plus de réponses, plus de détails sur leur survie, leur avenir, le virus. Je reste mitigée sur la fin également. je reste sur ma faim. 

Je replongerai dans U4, j'espère trouver des réponses à certaines de mes questions, découvrir le style des autres auteurs et leurs approches de l'histoire. J'hésite entre Jules et Koridwen ! Si vous avez des conseils à me donner, n'hésitez pas à me donner votre avis sur l'une de vos lectures pour cette saga !

Ma note : 16/20

lundi 23 mai 2016

On tremble pour Tony Hill et Carol Jordan

Châtiments 

Val McDermid


Résumé : 

Dans Châtiments, nous retrouvons Tony Hill et Carol Jordan, les deux protagonistes phares de la romancière écossaise. Un duo qui marche à la perfection. Carol Jordan, commandante en chef d’une brigade spéciale, chargée de traquer les tueurs les plus retors… Tony Hill, docteur en psychologie, profileur pour Carol à ses heures perdues mais surtout, spécialiste des psychés les plus torturées… Les scènes de crime se déroulent à Bradfield, ville imaginaire du nord de l’Angleterre… Carol a souvent fait appel à Tony dans des précédentes enquêtes pour l’aider à comprendre les tueurs qu’elle recherchait. Nous ne sommes pas dans Esprits criminels où les profileurs nous pondent un profil dont on ne comprend ni les tenants ni les aboutissants. Là, nous sommes vraiment dans l’esprit du criminel, dans les dédales tortueux de son psychisme abîmé, où Tony nous entraine pour notre plus grand plaisir.

Mon avis :

Châtiments est un livre que ma belle sœur m'a prêté et je ne connaissais pas du tout l'auteur j'ai donc vraiment plonger dans l'inconnu. Pour ceux qui connaissent l'univers de l'auteur et ses personnages phares de Tony Hill et Carol Jordan je suis un peu embêtée parce que moi, pour le coup, ma chronique risque d'être incomplète.
Dans ce livre, on retrouve un criminel déjà arrêté par la commandante en chef Carol Jordan qui s'évade. Le Docteur Tony Hill qui connait bien ce psychopathe est chargé d'établir un profil pour anticiper son projet suite à son évasion mais il va être dépassé par la noirceur du plan machiavélique de celui-ci. On fait beaucoup de liaisons avec la précédente enquête où ce personnage a été interpellé. Du coup, j'ai été frustrée parce que j'avais l'impression de réellement avoir loupé un épisode et ça m'a pesé sur ma lecture dans laquelle j'ai eu du mal à me plonger au début.
Je suis certaine que si j'avais commencé par le début, j'aurais beaucoup plus apprécié. Les personnages sont attachants et charismatiques. Ici , pas de stéréotypes ou de clichés et on a des personnages à défauts auquel on s'attache donc je pense en lire d'autres et là je commencerai par le premier de la saga :

            Le chant des sirènes
         

Ma note va être bonne puisque j'ai aimé l'intrigue, les personnages mais elle aurait certainement encore été meilleure si j'avais lu :

            la fureur dans le sang

Ma note pour Châtiments : 
16/20

samedi 21 mai 2016

Ne pas oublier la rafle du Vél d'hiv avec ...

Elle s'appelait Sarah
de Tatiana De Rosnay


Résumé :

Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d'Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s'attache en particulier au destin de Sarah et mène l'enquête jusqu'au bout, au péril de ce qu'elle a de plus cher.

Paris 16 juillet 1942. A l'aube la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande sœur l'enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là...


Mon avis :

Cette lecture est loin d'être la première sur le sujet pour ma part mais à chaque fois je suis touchée par les atrocités que l'Homme est capable de commettre sur ses semblables et encore pire sur des enfants.
Pour en revenir au livre, on a deux histoires parallèles. Sarah, enfant juive, d'un côté en 1942 arrêtée avec sa famille pendant la tristement célèbre rafle du Vél d'Hiv et laissant son jeune frère Michel caché et enfermé dans un placard avec la promesse de sa sœur de revenir le délivrer. 
De l'autre côté, on suit Julia Jarmond américaine à un tournant de sa vie. Journaliste, elle doit couvrir la commémoration du Vél D'hiv qu'elle ne connaît même pas de nom et va être choquée par cette période sombre de l'histoire française.
On a donc une histoire prometteuse mais même si j'ai plutôt bien appréciée ma lecture, j'ai été dérangée par certains aspects.
Pour l'instant, revenons sur les points positifs. L'histoire de Sarah est bouleversante, tragique, et est écrit avec justesse. J'ai eu un nœud à l'estomac tout au long de ma lecture à ses côtés. 
Par contre, suivre Julia Jarmond m'a agacée par bien des moments. Alors, oui elle soulève des vérités glaçantes. La passivité des français pendant l'occupation, l'enlèvement des enfants lors de la rafle alors que les nazis ne l'avaient pas ordonné donc la responsabilité de la police française. C'est important que la France ait conscience de son passé mais j'ai trouvé en l'héroïne un juge se basant sur des stéréotypes et clichés donc pas assez objectif. Le fait qu'elle soit américaine et condamne aussi facilement les français j'ai trouvé ça vraiment pas assez subtil. La critique est facile et qu'elle puisse penser que jamais les États Unis n'auraient agi comme cela me laisse sceptique. Les américains ont eux aussi leur part sombre dans leur histoire. Du coup Julia m'a un peu agacé et je l'ai trouvé fade, peu nuancé, antipathique .Dommage...

Je regrette donc que l'histoire ne se soit pas basée que sur le récit de Sarah qui méritait quant à lui d'être plus développé.

Une adaptation cinématographique a été réalisée en 2010. Je ne l'ai pas vu mais j'ai bien envie de le découvrir! Si certains d'entre vous l'ont lu, partagez moi vos impressions en commentaires!


Note : 15/20

Envie d'en savoir plus sur le sujet ? Découvre le chronique de ce livre en suivant ce chemin ------> ici

Mon coeur bat pour Mathias Malzieu =====> Journal d'un vampire en pyama

Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu


Résumé :

Me faire sauver la vie est l'aventure la plus extraordinaire que j'ai jamais vécue.

Mon avis :

Le journal d'un vampire en pyjama m'a permis de découvrir la bien jolie plume de l'auteur. Si j'ai pris ce livre à la médiathèque c'est grâce au titre qui m'a fait sourire mais qui laissait entrevoir une histoire assez profonde. 
J'ai été agréablement surprise quand j'ai découvert qu'il s'agissait d'un récit autobiographique. En effet,l'auteur connu notamment avec son groupe Dionysos traverse une épreuve difficile en 2014. Une "aventure" contre la maladie. L'écriture est belle, poétique, métaphorique. A vous de découvrir pour quelles raisons Mathias Malzieu se transforme en vampire en pyjama. Pour ma part, je m'étais imaginée une autre maladie mais non l'auteur en affronte une toute autre que je ne connaissais pas. (Donnant depuis peu mon sang régulièrement, j'ai appris des nouvelles choses et je ne peux que vous encourager à vous renseigner sur ce sujet.)
J'ai été touchée par son histoire et sa manière de la retranscrire est originale.
On ne se retrouve pas dans une autobiographie tragique et larmoyante. Le décalage des mots face à la réalité de l'hôpital nous déconnecte nous aussi un peu de la réalité et nous amène dans le monde que Mathias Malzieu se crée pour échapper et faire un pied de nez à la maladie et la mort. Personnage de Dame Oclès, que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié et détesté.

Si vous aimez déjà Mathias Malzieu et sa plume, vous aimerez aussi Journal d'un vampire en pyjama.
Si vous le découvrez, vous risquez de tomber amoureux de sa plume et de vouloir découvrir ses  autres livres ( c'est mon cas !)

Prochain livre de l'auteur à découvrir : la mécanique du coeur 
N'hésitez pas à m'en conseiller d'autres !!

Note : 18/20

vendredi 20 mai 2016

A la découverte de Jean Teulé avec son dernier livre====>Héloïse, ouille !

 Héloïse, ouille


Résumé :

À la fin de sa vie, Abélard écrivait à Héloïse : 
« Tu sais à quelles abjections ma luxure d'alors a conduit nos corps au point qu'aucun respect de la décence ou de Dieu ne me retirait de ce bourbier et que quand, même si ce n'était pas très souvent, tu hésitais, tu tentais de me dissuader, je profitais de ta faiblesse et te contraignais à consentir par des coups. Car je t'étais lié par une appétence si ardente que je faisais passer bien avant Dieu les misérables voluptés si obscènes que j'aurais honte aujourd'hui de nommer. »
Depuis quand ne peut-on pas nommer les choses ?
Jean Teulé s'y emploie avec gourmandise.


Mon avis : 

Il s'agit ici du premier livre de Jean Teulé que j'ai entre les mains. Je savais plus ou moins à quoi m'attendre m'étant renseigné sur cet auteur célèbre pour son langage cru et sa façon de bousculer ses personnages issus de l'Histoire. ( oui avec un grand H )
Je dois vous avouer que Je suis assez mitigée. Oui le langage est assez cru mais au début cela ne m'a pas tant dérangé que cela mais c'est que ça dure, ça dure .... On s'en lasse vite !! Et malheureusement on en a pour 100 pages ! 
Pourtant le sujet est intéressant et on comprend l'inspiration de l'auteur pour un couple mythique et sulfureux du XII ème siècle. Héloïse, jeune orpheline devient à la demande de son oncle chanoine Fulbert l'élève du renommé théologien Pierre Abélard. Très vite, une liaison commence sous le toit même de l'oncle aveuglé de naïveté. L'histoire n'aurait pas traversé les siècles si l'histoire s'était arrêtée là. La découverte de la liaison des deux amants fait place à un amour contrarié et un destin tragique. Cette partie offre un nouveau souffle au roman qui se faisait attendre! Enfin, le récit prend vraiment de son intérêt. J'ai pu apprécier beaucoup plus l'histoire et je me suis beaucoup attaché à cette Héloïse. A la fin du roman, j'ai fait quelques recherches pour connaître un peu mieux Héloïse et Abélard et essayer de démêler la fiction de la réalité mais ces deux personnes ont vécu il y a tellement longtemps qu'on ne sera jamais véritablement toutes les nuances de leur amour.

Pour ce premier livre de Jean Teulé, mon avis général reste donc mitigé. J'ai bien aimé le style de l'auteur et bien évidemment beaucoup plus en  seconde partie mais c'est un livre que j'étais contente de refermer.

D'après ce que j'ai vu, les adeptes de l'auteur reconnaissent que ce n'est pas sa meilleure réalisation donc n'hésitez pas à me conseiller sur un autre de ses livres ! je n'aime pas me faire d'avis définitif sur uniquement un livre.

Et vous, avez-vous déjà l'un de ses livres ou en avez vous un dans votre PAL (pile à lire) ? je veux tout savoir .....

Ma note : 14/20